PORTRAITS


GALERIE DE PORTRAITS


« Quelque chose de diabolique et de léonin tout à la fois ; quelque chose de toscaninien aussi, mais en plus pondéré. » Jules Casadesus à propos de Straram


Vous trouverez ici une galerie de portraits de musiciens compositeurs, chanteurs ou instrumentistes, d'amis ayant fréquenté Walther Straram et un  portrait détaillé de Straram brossé par Jules Casadesus dans le journal La Parole libre.

André CAPLET (1878-1925)

Compositeur et chef d'orchestre. En poste à Boston (1910-1914), il prendra Walther Straram comme chef de chant à partir de 1912. Les deux hommes garderont des liens étroits d'amitié et d'estime. Sur leurs rapports voir mon site www.andre-caplet.fr page "dictionnaire" article Straram.

Alfred CORTOT (1877-1962)

Pianiste, pédagogue, bien sûr, mais aussi chef d'orchestre. En 1898, sur les conseils de Risler (maître de Straram), il se rendit à Bayreuth où il fut chef de chant. Il dirigea Le Crépuscule des Dieux et Tristan et Isolde en 1902 au Théâtre du Château d'eau engageant Straram comme répétiteur. Dans une émission de radio, il évoquait cette période :  « l’amitié fraternelle qui nous unissait, et qui pour un temps nous avait donné même logement pour tous les deux, était née d’un commun enthousiasme pour l’œuvre de Wagner, d’un semblable souci d’en répandre la connaissance autour de nous, dans un moment où le prosélytisme n’était pas superflu. Que de nuits blanches nous avons passées dans ce petit entresol du Boulevard Malesherbes, à combiner les coups d’archet des parties d’orchestre du Crépuscule des Dieux ou de Tristan dont je préparais les premières représentations à Paris. De quelle fièvre s’accompagnait notre travail de répétitions avec les interprètes fameux des deux chef-d'œuvres. » Cette même année, il créa sa propre société de concerts l'Association des Concerts Alfred Cortot avec laquelle il donna les premières françaises de la Missa Solemnis de Beethoven, de Parsifal de Wagner (7 et 11 avril 1903), d'Un Requiem allemand de Brahms. En 1904, il fut nommé chef des Concerts Populaires de Lille. Il abandonnera peu à peu la carrière de chef au profit de celles de chambriste avec Jacques Thibaud et Pablo Casals et bien sûr de pianiste soliste. En 1919, il fonda, avec Auguste Mangeot, l'École Normale de musique.


Madeleine LEMAIRE (1845-1928)

Elle tenait un salon mondain (31 rue de Monceau) très en vue fréquenté par les plus grandes personnalités : Alexandre Dumas fils (dont elle fut la maîtresse) Proust, Hahn, Saint-Saëns, Massenet, Deschanel, Anatole France, Lucien Guitry..., nombreux peintres mondains. Aquarelliste, elle était une spécialiste des roses. Introduit par Hahn, Straram fréquente son salon dès 1907 accompagnant au piano. Ils resteront longtemps en contact. 

Voir  Myriam CHIMENES, Mécènes et musiciens, du salon au concert à Paris sous la IIIe République, Paris, Fayard, 2004.


André MALLARMÉ (1877-1956) 

Parlementaire français, ami de Straram, avec lequel il échangea une nombreuse correspondance. Ils se rendirent ensemble à Bayreuth en 1896.



Julia NESSY (?-?)

Elève de Straram à partir du 21 avril 1920 puis amie, la soprano Julia Nessy a fait une brillante carrière dont ce site rend ne compte que très partiellement. Elle défendit également les mélodies d'André Caplet et plus généralement la musique française. Elle s'est produite en France (Société des Concerts 2/04/1922 ou 13/11/ 1932), mais aussi au Festival de Salzbourg en 1932, au Concertgebouw d'Amsterdam sous la direction de Georges Szell dans la Suite de Lulu d'Alban Berg en février 1936, Berg qui la recommandait et dont elle chantait également les Sept lieder de jeunesse. Elle fera ses débuts à New York (Town Hall en janvier 1934) dans des airs de Mozart, Rossini et des airs traditionnels tchèques. Elle était mariée à un tchèque, Pavel Bächer, très musicien, qui fera la promotion de sa femme et qui permettra à Straram de diriger la Philharmonie Tchèque le 27/02/1921 avec Julia Nessy-Bächerova en soliste. Sa brillante carrière mériterait l'attention d'un biographe... même si son triste portrait n'est pas engageant. 


Édouard RISLER (1873-1929)

Enseigna le piano à Walther à partir de 1892 et l'éveilla très probablement à la culture allemande, notamment la musique de Wagner. Il fut répétiteur à Bayreuth en 1896. Il fut également un grand ami de Reynaldo Hahn. Il a donné l'intégrale des 32 sonates de Beethoven en 1905 (Salle Pleyel, rue Rochecouart), ainsi que l'intégrale de Chopin et du Clavier bien tempéré de Bach. Il fut nommé professeur de piano au Conservatoire de Paris en 1923.


Enrich STRARAM (1903-1983) 

Il était le troisième enfant de W. S. On le retrouve à 24 ans associé à l’entreprise de son père pour gérer la partie administrative des Saisons de concerts. Après sa mort, il tente en vain de poursuivre l’activité de l’Orchestre qui disparaît définitivement en 1934. Enrich Straram garde des responsabilités au sein du Théâtre et en décembre 1940, il est nommé président de la Société immobilière qui gère le TCE, fonction qu’il occupera jusqu’en juillet 1969. Parallèlement, il est engagé à la Radiodiffusion française exerçant des responsabilités administratives auprès de l’Orchestre National et de son chef Désiré-Émile Inghelbrecht à l’instar de celles qu’il avait déjà exercées auprès de l’Orchestre Straram. Il crée et dirige la Bibliothèque musicale de la Radio afin de constituer un fond de matériel d’orchestre et une importante documentation sur la musique (partitions, livres, etc.). C’est là que je l’ai rencontré en 1968 pour obtenir un stage dans son service. Il était alors une personnalité jouissant d’une grande considération au sein de l’ORTF, mémoire vivante de l’histoire de l’Orchestre national depuis sa création, successeur en quelque sorte de l’Orchestre Straram. Le destin voudra que j’effectue ma propre carrière dans ce même service, d’abord comme bibliothécaire de l’Orchestre national de France puis comme directeur de la Documentation musicale jusqu’en 1999. Je garde le souvenir d’un homme tout aussi intimidant qu’extrêmement courtois. Au fil des années, il aura constitué une bibliothèque extrêmement riche en matériels d’orchestre (partitions et parties séparées) alimentant les orchestres de radio (Paris et province) ainsi qu’un fonds documentaire important destiné aux musiciens et aux producteurs de radio notamment de France Musique.

Walther STRARAM (1876-1933)

En réalité la personnalité de Walther Straram est assez complexe et surprenante. Les témoignages sur ses jeunes années le montrent comme un indépendant et presque comme un marginal. Ce fut  en bonne partie un autodidacte. Il fait ses études en dehors du lycée qu'il quitte adolescent pour se consacrer à la musique en suivant des cours particuliers de piano  (Risler), de violon (Brun) d'harmonie et de contrepoint (Sandré) sans jamais fréquenté le Conservatoire. Il entame alors une carrière de violoniste (Lamoureux et divers orchestres de province), de pianiste accompagnateur de chanteur,  puis de chef de choeur (Opéra comique). Chef  de chant assistant de Caplet à Boston avant la guerre, il découvre la direction d'orchestre au Théâtre du Vieux-Colombier après la guerre.  En avril 1923, il fonde son propre orchestre grace au mécénat de Ganna Walska et se consacre pour ses dix dernières années presque exclusivement à la musique symphonique, notamment celle de son temps. N'a-t-il pas l'audace de présenter son orchestre avec Quatre concerts de musique moderne internationale ?  Voilà la parcours d'un passionné conquérant par étapes successives  le monde  musical parisien pour finir par lui offrir l'excellence, y compris en disque. Le musicien est alors doublé d'un entrepreneur dirigeant à la fois un orchestre et un établissement prestigieux le Théâtre des Champs Élysées. Il n'en était pas moins généreux accordant des billets gratuits aux étudiants ou aux aveugles. Une personnalité donc hors du commun dont on ne peut que déplorer la disparition prématurée à 57 ans. 

Voci deux portraits de contemporains : 

Émile Vuillermoz : 

« Aucun homme ne fut moins occupé de sa gloire que Walther Straram. Aucun artiste ne se soucia moins de modeler sa statue. Ce terrible persifleur prenait un plaisir si intense à voir vivre et prospérer les imbéciles, que nous en venions à redouter jusqu'à sa bienveillance. Cet ironiste qui déconcertait les élans de l'affection et de la gratitude, sut toujours dérober sous un masque sarcastique le secret de son rêve et le mystère de son amour. En sorte que cet amour qui fit tant d'obligés n'eut guère de confidents. » (« Hommage à Walther Straram », 1933 => Iconographie)

Quant au portrait physique, voici ce qu'écrivait Jules Casadesus :  « Une physionomie inquiétante, des traits anguleux, une brusque saillie des tempes, des yeux scrutateurs, un regard direct, et au-dessus de l'arc double des sourcils très marqué,  un front immense qui va rejoindre, d'une traite, une épaisse toison grise qui retombe en crinière sur la nuque. Quelque chose de diabolique et de léonin tout à la fois ; quelque chose de toscaninien aussi, mais en plus pondéré. Straram n'appartient pas à la race des chefs d'orchestre de haute taille. À la ville, on le dirait petit mais dès qu'il monte sur un podium, sa mince silhouette s'allonge. Au premier accord, solidement campé sur ses talons presque joints, la tête bien d'aplomb, légèrement rejetée en arrière, il paraît grand. Son geste est précis mais large, Straram se déplace à peine sur son tremplin et se refuse à toute extériorisation superflue. Pour lui, l'art de conduire un orchestre doit être affaire de disposition, de maîtrise de soi, d'énergie réelle, plutôt que de pantomime. La gesticulation, qui est le plus clair de l'art chez certains de ses confrères, lui semble certainement une vaine perdition des forces. » Jules Casadesus, La Parole libre, 26 juillet 1931, p. 2.

Un autre portrait  de W. S. se trouve dans l'hommage que lui rendit Roland-Manuel dans le programme de salle des concerts Toscanini en 1934 => page Iconographie

Pour plus de détails voir également Éric Staram « Histoire croisée d'une institution et d'une famille, le Théâtre des Champs Élysées et les Straram » 



Igor STRAVINSKY (1882-1971)

Stravinsky dirigea à plusieurs reprises l'Orchestre de Straram. Le 10/02/1928, rassuré par l'excellence de l'orchestre, il dirige pour la première fois son Sacre du printemps puis l'enregistre en 1929 ainsi que la suite de L'Oiseau de feu. La même année, il dirige salle Pleyel plusieurs de ses oeuvres dont Oedipus Rex (22/05/1928). En 1930, il est le soliste de son Capriccio pour piano et orchestre sous la direction d'Ansermet et l'année suiante il enregistre sa Symphonie de psaumes. Stravinsky a également enregistré L'Histoire du soldat avec des solistes de l'orchestre Straram. Tout ceci témoigne de l'admiration que  le compositeur avait pour l'orchestre de Straram et son chef. À sa mort, il enverra ses condoléances à sa veuve. 

Quant à Straram, il dirigea à plusieurs reprises des oeuvres de Stravinsky : Le Chant du rossignol, la Symphonie d'instruments à vent, L'Oiseau de feu, Pétrouchka, les deux Suites pour petit orchestre, Feu d'artifice


Maurice VIEUX (1884-1951)

Maurice Vieux fut un célèbre altiste qui, en marge d'une brillante carrière comme alto solo à l'Opéra de Paris (1908-1947) et à la Société des concerts du Conservatoire, exerça une très importante et longue activité de pédagogue comme professeur au Conservatoire de Paris, prenant la succession de son maître Théophile Laforge dès 1918. Il a composé de nombreuses oeuvres à caractère pédagogique qui font toujours autorité et il a contribué intensément à la reconnaissance de l'alto au sein du répertoire.

Voir détails biographiques ici 

Maurice Vieux fut l'alto solo de l'Orchestre Straram et semble avoir eu une grande admiration pour son chef si l'on veut bien lire les quelques vers qu'il lui a dédiés. (document procuré par son fils Jean-Claude Vieux). Consultez la page Iconographie

Ganna WALSKA (1887-1984)

Née Hanna Puacz, Ganna  Walska (24 juin 1887-2 mars 1984) était née en Pologne à Brest-Litowsk ; elle était la nièce du marquis de  Cuevas marié à une fille Rockfeller.  Elle a 20 ans quand elle quitte sa famille pour gagner Saint-Pétersbourg où elle épouse un comte russe Arcadie d'Einghom. En 1914, elle passe par Paris où elle se produiit  comme chanteuse de cabaret avant de gagner les États-Unis. À New York, elle épouse son deuxième mari, Joseph Fraenkel, un endocrinologue à qui elle demande soigner ses cordes vocales. 

En 1916, elle tourna dans un film de William Night The Child of Destiny.  En septembre 1920, elle devient l'épouse de son troisème et riche mari, Alexander Smith Cochran, magnat du tapis tout en étant courtisée par le non moins riche homme d'affaire Harold McCormick qu'elle finit par épouser le 11 août 1922 après avoir divorcé quelques mois plus tôt. Émigrée à Paris, Ganna Walska tente alors une carrière de chanteuse à la réputation assez terrible, car sa voix n'était semble-t-il pas extraordinaire. Elle devint l'élève de Straram le 4 mai 1921.  Sur la recommandation de celui-ci, elle achète en 1922 la majorité des actions de la Société immobilière du Théâtre des Champs Élysées non sans préciser au Chicago Tribune « qu'elle a investi ses propres fonds non ceux de son mari. » 

Animée d'un fort tempérament, très jolie femme, elle avait une très active vie mondaine dont les revues de mode se faisaient l'écho : elle fait la une de la revue Minerva n° 202 du 23 juin 1929 "le grand illustré féminin que toute femme intelligente doit lire" (sic). Mme Walska se produit aussi comme comédienne le 1er juin 1929 à la Comédie des Champs-Elysées dans une comédie en trois actes de Régis Gignoux La Castiglione avec des illustrations musicales de Jacques Ibert (dir. Eugène Bigot). Elle avait d'ailleurs proposé au compositeur polonais  Karol Szymanowski d'écrire un opéra sur ce sujet (voir bibliographie). Elle participe (ou s'impose ?) naturellement comme soprano à divers programmes de Straram les 7/14/21 juin 1924 (Cosi fan tutte de Mozart) ainsi que dans les concerts du 10 mars et du 19 mai 1927 ou encore du 3 mai 1928. Elle divorce de McCormick en octobre 1931 ce qui l'amènera à prendre ses distances avec le TCE, mais elle demeurera détentrice de la majorité des parts jusqu'en 1970 !. Des différents avaient rapidement eu lieu avec Gabriel Astruc évoqués dans la lettre suivante de celui-ci à Straram du 24 avril 1923 :  "Dans cette maison, qui m'a coûté une vie de travail et une fortune, j'étais toujours entré jusqu'à présent, la tête haute. Madame Walska, dans l'incident d'aujourd'hui, s'est faite l'interprète cruelle d'un ordre qu'il n'est pas de ma dignité d'accepter. [...] Je dois renoncer définitivement à pénétrer dans cet immeuble et je me bornerai à apporter ma collaboration aux séances d'un Conseil d'administration où je représenterai les fondateurs du Théâtre". Et le 29 avril, il poursuit : "Je me trouve vis à vis d'un cerveau qui n'est pas dans le même plan que le mien - je dirai même que le nôtre. On m'accuse d'avoir "de la Haine". C'est de la pure folie ! [...] Cette vice-présidence n'a vraiment plus aucun intérêt pour moi, après qu'il a fallu l'extirper douloureusement... [...] Mais pour vous et pour les amis de la 1ère heure, actionnaires du théâtre, j'essaierai de rester"

Le 29 septembre 1930, Ganna Walska participe à un concert en compagnie du Quatuor Roth avec Straram au piano où elle chante des airs de Monteverdi, Martini, Bach, Scarlatti, Schubert et Brahms. Le 20 juin 1933, elle finance une représentation privée au TCE de Pelléas et Mélisande de Debussy (direction Straram) où elle chante le rôle de Mélisande. Ganna Walska était amie avec Alma Mahler qui écrit dans Ma Vie : "Lorsque plus tard, je me remariai à Walter Gropius, Joseph Fraenkel épousa mon amie Ganna Walska, chez laquelle il croyait trouver une ressemblance avec moi, et aussi parce qu'elle avait, comme moi, tant de A dans son nom ! ". C'est Alma qui, de passage à Paris, écrit aussi "Paris sans Ganna, [n']est pas Paris". 

Orson Welles se serait inspiré d'elle en écrivant le scénario de Citizen Kane pour le rôle de Susan Alexander. Elle mourra à l'âge 97 ans après une vie mondaine et sentimentale mouvementée. Elle se maria donc six fois : au baron Arcadie d'Eingorne, au neurologiste Joseph Fraenkel, au milliardaire Alexandre Smith Cochran avant de rencontrer McCormick. Son dernier mari Theos Bernard qu'elle épouse en 1942 était un mystique Yogi.  Ils habitaient une vaste propriété à Montecito au nord de Los Angeles, propriété qu'elle baptisa "Tibetland" puis, après leur divorce en 1946, "Lotusland". Elle vendit une grande partie de ses bijoux pour créer un magnifique et excentrique jardin visitable encore aujourd'hui. Une fleur d'eau tropicale  WaterLily de la famille des nymphéas porte son nom. La Pologne lui décerna en 1931 la Croix d'or du mérite, la France en 1934 la Légion d'honneur et en 1972 L'Ordre National des Arts et des Lettres. Elle meurt à 97 ans après un vie bien remplie et agitée. Ses Mémoires ont été publiées en 1947 et rééditées en 2015 sous le titre Always Room at the Top par Lolusland.  Elle écrit : « Walther Straram a été l'un des plus grands musiciens et des plus grands hommes aux qualités intellectuelles supérieures qu'il m'a été permis de rencontrer. Il avait une profonde connaissance de la voix et m'a fait apprécier la partie la plus importante d'un opéra... l'orchestre ! »

On trouve un suplément de détails dans le livre de Vincent Giroud Ganna Walska adresse 15 ou 16 avenue Montaigne, Paris, Chroniques du Théâtre des Champs-Élysées, avril 2023). 

Ganna WALSKA (Suite)

Jolie femme, elle aimait se faire photographier et on trouve sur internet une nombreuse documentation qui en témoigne.En 1926, elle acheta lors d'une vente de charité l'œuf de la "duchesse de Marlborough", joyau de Fabergé (joailler des Romanov) d'une très grande valeur appartenant aujourd'hui à la collection d'un richissime industriel russe. Sur de nombreux programmes des saisons musicales de Straram figure une publicité concernant les parfums Ganna Walska, 2 rue de la Paix - Paris, Exposition et vente au théâtre (salon des dames).

Madame Walska aimait les bijoux. On rapporte que lorsqu'elle joua La Castiglione de Régis Gignoux à la Comédie des Champs-Elysées, le 1er juin 1929, elle avait exigé de porter le fameux collier de perles de la Comtesse Castiglione.


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